CE QUE LE SPARTAN RACE M'A APPRIS SUR LA RESILIENCE EN ENTREPRENEURIAT ET DANS LA VIE
- Laurent Moreschi
- 27 févr.
- 3 min de lecture
J’ai 50 ans et cela fait maintenant trois ans que je participe aux courses Spartan. Durant cette période, j’ai accompli 10 courses, remporté 3 trifectas, franchi 245 obstacles et parcouru un total de 113 km. Chaque épreuve a été une leçon, chaque obstacle une opportunité de me surpasser. Ce parcours intense m’a enseigné des valeurs essentielles, applicables aussi bien au sport qu’à l’entrepreneuriat et à la vie en général.
L’entrepreneuriat et le sport extrême, comme le Spartan Race, partagent un point commun fondamental : la nécessité d’une résilience à toute épreuve. Ces courses à obstacles, souvent perçues comme un simple défi physique, sont en réalité un entraînement mental intense, tout comme la gestion d’une entreprise. Chaque épreuve surmontée dans un Spartan Race révèle des leçons précieuses applicables à l’entrepreneuriat et à la vie quotidienne.
1. Se préparer à l’inattendu
Dans une course Spartan, aucun parcours n’est identique. Les obstacles varient, les conditions météorologiques changent et la difficulté reste imprévisible. L’entrepreneuriat suit cette même logique : aucun projet ne se déroule exactement comme prévu. La seule certitude est l’incertitude.
Tout comme on s’entraîne pour affronter n’importe quel obstacle en course, un entrepreneur doit se préparer à l’adversité. Un marché peut évoluer, un client important peut partir, une stratégie peut échouer. Ce qui compte, ce n’est pas d’anticiper chaque détail, mais d’avoir la capacité d’adaptation nécessaire pour réagir rapidement et efficacement.
2. Apprendre à tomber et à se relever
Dans une Spartan Race, il est inévitable de tomber, de glisser, de manquer un obstacle. Ce qui compte, ce n’est pas l’erreur en elle-même, mais la capacité à se relever et à continuer.
En affaires, les échecs sont une réalité incontournable. Que ce soit un projet qui n’aboutit pas, un partenariat qui tourne mal ou un produit qui ne rencontre pas son public, tout entrepreneur connaîtra des revers. Mais ceux qui réussissent sont ceux qui transforment ces échecs en apprentissage et trouvent la force de continuer. Chaque obstacle surmonté renforce la confiance en soi et la capacité à affronter les suivants.
3. La persévérance est la clé
Un Spartan Race est un test de volonté pure. Les derniers kilomètres sont les plus difficiles, le corps est fatigué, l’esprit cherche des excuses pour abandonner. Mais c’est précisément là que tout se joue.
Dans l’entrepreneuriat, la persévérance est souvent ce qui distingue ceux qui réussissent de ceux qui abandonnent trop tôt. Lancer un projet peut sembler exaltant au départ, mais lorsque les difficultés apparaissent, beaucoup décident d’arrêter. Ceux qui tiennent bon, qui ajustent leur stratégie et qui avancent malgré les embûches, sont ceux qui finissent par atteindre leurs objectifs.
4. L’importance du mental
Dans une Spartan Race, la fatigue physique est un facteur déterminant, mais c’est souvent le mental qui fait la différence. Il faut apprendre à gérer son stress, à repousser ses limites et à garder un état d’esprit positif même dans les moments les plus durs.
En affaires, c’est la même chose. La capacité à garder son sang-froid, à prendre des décisions sous pression et à rester motivé face aux difficultés est un atout essentiel. Cultiver une mentalité de guerrier, comme dans une Spartan Race, permet de ne pas céder à la panique et de maintenir une vision claire de ses objectifs.
Conclusion : Transformer chaque obstacle en opportunité
Le Spartan Race et l’entrepreneuriat sont deux aventures qui exigent de la détermination, du courage et une capacité à surmonter l’adversité. Chaque épreuve, qu’elle soit physique ou professionnelle, est une opportunité de grandir, d’apprendre et de se renforcer.
En fin de compte, que ce soit sur un parcours semé d’embûches ou dans le développement d’un projet ambitieux, la résilience est la clé du succès. Car, comme dans une Spartan Race, la vraie victoire n’est pas seulement d’arriver au bout, mais d’avoir trouvé en soi la force d’avancer, coûte que coûte.




